Deux vins cette semaine sous la barre des 10 euros.
Il y a encore et toujours beaucoup de médiocrité sous la barre des 10 euros en France. Je le constate hélas très régulièrement.
Où sont les vins qui ont un minimum de caractère? Dilués dans la masse? Pourquoi sont-ils incapables d'afficher un fruité correct sur un ensemble qui ne souffre pas de dilution? Pourquoi ne reflètent-ils pas, ne serait-ce qu'avec un minimum d'originalité, l' idée de cépage, de terroir et de millésime?
C'est quand même pas la mer à boire!
Pourquoi trop de négociants peut scrupuleux fourguent-ils encore la honte vinicole française comme une maladie honteuse quand il existe des moyens de se protéger de la médiocrité? D'ailleurs à ce sujet, j'entendais un néophyte en matière de vins me dire clairement qu'il n'achetait jamais de vins de négociants sur quoi je lui répondis qu'il y avait aussi d'excellentes maisons de négoce, qu'il ne fallait pas tout mettre dans le même panier. Le mal était fait. Et il le sera encore longtemps.
Alors évidemment, quand une perle ou deux tombent dans mon verre, je partage. D'abord ce Bordeaux 2003 de Lucien Lurton à 4 euros et des poussières. Couleur, franchise et fraîcheur fruitées où s'éclatent merlot et cabernet franc il me semble sur un ensemble de belle constitution. On finit la bouteille tant c'est communicatif.
L'autre rouge nous vient de la famille Perrin en Costières de Nîmes: La Vieille Ferme "La Sira" 2002. Derrière son bouchon dévissable, beaucoup de vin avec une vinosité mais surtout un éclat de première. On en redemande. Ce que j'ai fais. Des exemples à suivre? Bien sûr. De toute façon la France n'a pas le choix.
(P.S. Pour vous dépatauger, je vous propose l'excellent Guide des meilleurs vins à petits prix 2005 de Gerbelle ([email protected]) et Maurange ([email protected])
d'accord avec toi d'un bout à l'autre
Rédigé par : wam | lundi, 24 janvier 2005 à 14:00