L'oenologue, que dis-je, le "nez" de Pétrus, Jean-Claude B errouet me disait un jour de 1987 ressentir une impression toute particulière en pénétrant dans un cuvier en fermentation: il "sentait", parmi les cuves, la bonne marche des opérations.
C'est Olivier Guyot, vigneron à Marsannay, qui me disait avant hier le plaisir de "sentir" le labour laissé ouvert par le passage de sa charrue tirée par un cheval. Les pieds sur terre. Le nez en l'air.
Pas plus tard qu'hier, je "sentais" l'écoute des 50 convives réunis pour dîner alors que je leur livrais à ma façon, avec les commentaires appropriés, le message des vins dégustés. On aurait pu entendre un drosophile voler!
Où je veux en venir?
Les analyses sophistiquées, tracteurs ou machines à vendanger et autres cacophonies liées à la vie moderne ne remplaceront jamais le simple bon sens et le temps justement de prendre son temps en étant à l'écoute.
À l'écoute du vin.
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