Voilà exactement le genre de film que j’aurais personnellement aimé tourner.
Des images qui valsent et qui parfois font mal à la tête comme un mauvais vin mais aussi des images fortes qui évoquent encore 24 heures plus tard, le grand cru goûté la veille. Et de la matière avec ça, de l’extraction dans le propos, de la couleur dans le tordeur.
Car ici le cinéaste-fouilleur-railleur-cynique et plus que jovial Jonathan Nossiter n’y va pas avec le revers de la pipette! Les Rolland, Mondavi, Etchart et autres Frescobaldi passent bien évidemment au cash mais ces messieurs de la haute finance vitivinicole ne doivent pas le « prendre personnel » comme on le dit si bien au Québec : ils SONT aussi le vin d’aujourd’hui.
Néophytes comme amateurs percevront sans doute la joute différemment mais une chose demeure, qu’on en parle en bien ou non, l’important est qu’on en parle. Et là, Nossiter marque un point. Surtout dans un monde et plus précisément en France où le vin est encore le parent pauvre des politiques et de tous les médias confondus! Tiens, ça me donne une idée ça, la petite place accordée au vin en France…
Il y a un grand film à faire là-dessus!
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